Bonne d’aujourd’hui, en 2022, c’est une commune de près de 3 500 habitants ; elle se veut encore rurale mais un village de plus en plus urbanisé.
En 1993, la construction d'une déviation rétablit passagèrement un flux acceptable de véhicules dans la traversée de Bonne. Depuis cette date, la population connaît un développement régulier : au recensement de 1999, la commune comptait 1815 habitants, en 2002, la population était de 2098 habitants, en 2015, nous dépassons les 3000 habitants.
Elle fait partie d’une importante intercommunalité (Annemasse-Agglo) au sein d’un département qui ne cesse de grandir (+ de 700 000 habitants).
Le 1er janvier 2003, Bonne fonde la Communauté de Communes des Voirons avec 5 autres communes : Lucinges, Cranves-Sales, Juvigny, Saint-Cergues et Machilly, regroupant 13000 habitants. Depuis janvier 2008, les six communes de la C.C.V. se joignent à la C.A.R.A. et forment ainsi la Communauté d'Agglomération Annemasse - Les Voirons, regroupant douze communes soit 75000 habitants.
Son objectif est d'associer les communes afin de répondre aux contraintes d'aménagement du territoire mais aussi de coordonner les politiques communales d'un même bassin de vie (urbanisme, habitat, déplacement, ...).
Elle est riche d’un patrimoine important : le village de Loëx (commune rattachée à Bonne depuis la fusion de 1973), le quartier de Haute Bonne classée en 2022 « Site Patrimonial Remarquable » une commune à découvrir entre le massif des Voirons et le torrent La Menoge.
En empruntant la rampe Maxime (chemin piéton), vous accédez à Haute-Bonne, traversée par une rue unique où règne une atmosphère sereine et authentique avec au centre l'église Saint Nicolas.
Dans la poursuite de votre balade, vous découvrirez un oratoire situé à l'embranchement des routes de Juffly et de Limargue. Il fut édifié vers 1860, en gage de reconnaissance et de protection du village, à la suite d'éboulements qui s'étaient produits dans les Voirons et qui avaient épargné Bonne.
En direction des Voirons, sur votre gauche se trouve le château d'Orlye. Vous rejoindrez enfin le sentier pédestre, "Balcons du Léman" balisé sous l'appellation G.R. Il traverse Loëx, Bonne, atteint la crête des Voirons et se termine à Saint-Gingolph. Les randonneurs auront alors une vue panoramique sur le Bassin Lémanique, la Vallée Verte, les montagnes du Giffre, des Aravis et le Mont Blanc.
En redescendant en direction de la Charniaz, vous passerez devant la Pierre de Saussure. Elle appartient au Club Alpin Suisse, dédiée à Henri de Saussure, descendant du célèbre alpiniste. Pour terminer la visite, les curieux pourront se diriger vers la petite Chapelle de Loëx.
En 1760 naquit à Genève Pierre Amy Argand dont les parents joailliers et orfèvres étaient natifs de Bonne. A l’âge de 34 ans, alors qu’il vivait en Grande-Bretagne (il était un savant universellement reconnu), il améliora le système de combustion de la lampe à huile. Bien qu’il déposât un brevet, les contrefaçons furent multiples et ce fut un de ses proches amis, Antoine Quinquet, apothicaire à Paris, qui s’empara de l’invention et après quelques modifications insignifiantes, imposa la nouvelle lampe qui éclairera des générations en prenant le nom de "quinquet".
De 1939 jusqu’en 1957, Bonne fut dotée d’une maison d’accouchement créée par Mme Renand, sage-femme. C’est dans cette maison que de nombreux bonnois pousseront leur premier cri grâce aux bons soins de la sage-femme qui laissa à chacune de ses parturientes un souvenir impérissable.